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Instants gourmandises Moly
Tartes, tartelettes, crêpes, gaufres, entremets, bûches, macarons… Face à Kiabi, Sur le parking de Woodshop Bois Sénart, le foodtruck Instants gourmandises Moly régale ses clients de pâtisseries maison. Un rêve sur roue qui s’est concrétisé en octobre 2020, après deux ans de maturation.
Un nouveau bébé, Moly
Un projet que ce couple de Cesson doit à la maternité de Morline. En 2013, après avoir donné naissance à son troisième enfant, et alors qu’elle est encore à la maison pour s’en occuper, elle se découvre une passion pour la pâtisserie. Elle décide de se former et passe son diplôme avec succès avant de travailler dans plusieurs boulangeries-pâtisseries pendant 6 ans. « C’est un nouveau tournant, mais on avait déjà en tête de monter notre affaire, commente Gerry. C’est d’abord le bébé de Morline. Moi, je l’aide à côté de mon travail et on s’organise pour que tout s’articule bien avec notre vie de famille. Par exemple, c’est moi qui vais dans le camion le dimanche. »
Le coup de massue du confinement
L’idée d’un foodtruck s’impose rapidement. Pour sa mobilité, mais aussi pour l’indépendance qu’il procure. Le couple passe alors par un prestataire à qui il commande le véhicule aménagé en adéquation avec les normes sanitaires et sécuritaires. Un véritable laboratoire ambulant… beau comme un camion ! « Nous avons commencé en octobre et trois jours après nous étions confinés, se souvient Gerry. Ç’a été un gros coup de massue. Heureusement, le centre commercial a été conciliant quant aux frais. » Face à cette situation, le couple décide de développer son offre en ligne via Facebook. L’occasion de tester ce modèle de vente à distance.
Des petits noms pour des petites douceurs
Aujourd’hui, Gerry et Morline ont une clientèle fidèle et apprécient le contact direct avec les clients. Outre une petite partie snack et sandwiches, commandes de gâteaux d’anniversaire et goûters d’entreprises, Instants gourmandises Moly propose essentiellement de délicieuses pâtisseries à des tarifs « de proximité ». Leur particularité ? Elles sont souvent appelées par les surnoms des membres de la famille (Yaya, Ato, Ninou, Yadou…).
Des douceurs qui sont créées de 3h du matin jusqu’à 9h30 dans la cuisine du couple, transformée en laboratoire. « Je prends ensuite le camion pour être en place à 11h », commente Morline, qui vend ses pâtisseries les mercredis, vendredis, samedis et dimanches jusqu’à 17h30. Des produits réalisés en fonction du temps et des saisons.
« Les mousses marchent très bien. Les tartelettes et les entremets aussi. Le Ato rencontre un succès du tonnerre. D’une manière générale, nous tentons d’innover. Nos tartelettes, par exemple, sont proposées sur des sablés bretons. »
Passer la seconde dès que possible
Aujourd’hui, le couple espère que son affaire va atteindre sa vitesse de croisière et envisage de prendre un apprenti du territoire lorsqu’elle sera pérennisée. En attendant, Morline continue de faire évoluer sa carte et pense à des desserts plus frais avec plus de fruits pour les beaux jours. « On espère travailler encore plus avec les entreprises, confie Gerry. Mais il faut que l’activité reprenne… À moyen terme, nous souhaitons nous développer et recruter et, à plus long terme, nous voudrions avoir un deuxième foodtruck à Sénart. » Et avec ceci ? Ce sera tout ? On espère que non !