L’histoire de Grand Paris Sud est liée à la Seine. Maillon essentiel de la trame verte et bleue de l’agglomération et axe structurant pour les déplacements, les loisirs et le développement économique, le fleuve méritait un grand projet.
Rendre les berges de la Seine accessibles à tous
Avec le parc naturel urbain, Grand Paris Sud entend promouvoir une identité propre aux berges, les valoriser pour les rendre accessibles à tous et recréer un lien entre les habitants et les usagers autour du fleuve.
Organiser les berges entre espaces de loisirs et agricoles, zones résidentielles et d’activités économiques, telle est l’ambition de Grand Paris Sud pour reconnecter la Seine aux principaux centres urbains qui composent le territoire.
Une compétence spécifique depuis 2017
Grand Paris Sud a acquis en décembre 2017, par délibération, la compétence facultative Valorisation de la seine et de ses berges, et s’est engagé à partir de 2018 sur un programme d’actions.
Les conclusions prometteuses de cet atelier ont conduit Grand Paris Sud à lancer une étude stratégique pour valoriser la Seine et ses berges.
Les résultats de cette étude permettent la mise au point d’un plan d’actions dont le but est de protéger ce patrimoine commun, de renforcer le lien entre les communes riveraines de la Seine et les habitants, au travers d’aménagements (réfection de cheminements, jalonnements, points d’eau, aires de pique-nique…) et d’animations. La réalisation par les communes et accompagnés par la communauté d’agglomération Grand Paris Sud de plusieurs projets forts est également prévue (réaménagement des berges de Ris-Orangis, parcours d’accrobranche à Évry-Courcouronnes…).
Le parc naturel urbain, en chiffres :
25 km de Seine,
31 km de berges accessibles au public à valoriser,
2 écluses (Évry-Courcouronnes et Le Coudray-Montceaux),
8 cercles nautiques,
2 ports industriels,
12 communes sur les 23 que compte Grand Paris Sud sont situées en bordure de Seine.
Conserver un patrimoine tout en l’ouvrant à la découverte
Travailler à la conservation d’un patrimoine unique, alliant biodiversité et constructions humaines, tout en le rendant plus lisible par les habitants de Grand Paris Sud, telle est l’ambition du parc naturel urbain.
Ce double objectif passe par la poursuite d’aménagements touristiques, à l’instar de la Scandibérique, qui traverse Grand Paris Sud sur plus de 21 km, de Grigny au Coudray-Montceaux, en passant par Ris-Orangis, Évry-Courcouronnes, Étiolles, Saint-Germain-lès-Corbeil et Corbeil-Essonnes. Cet itinéraire cyclable emprunte des liaisons douces, des voies vertes et des routes à faible fréquentation, souvent à proximité immédiate du fleuve.
La vidéo de Bruno Maltor sur la Scandibérique, accueilli par le collectif Scandibérique est sortie début octobre 2023 sur YouTube. L’objectif de cette vidéo est de faire connaître la véloroute à un public de non-initiés et à lever certains freins. Cerise sur le gâteau, la plus longue piste cyclable traverse Évry-Courcouronnes, la preuve en image à 3 minutes 15.
Toutefois, nul besoin de relier la Norvège à l’Espagne à vélo pour apprécier les bords de Seine ; une simple balade à pied peut être l’occasion de faire une halte dans l’un des huit cercles nautiques installés sur le fleuve, et pratiquer du paddle, de la voile, du ski nautique, etc. Ou bien tout simplement ne rien faire, s’assoir et observer le cours de l’eau, comme l’ont fait des générations d’habitants avant vous.
La Seine, un atout économique
Le parc naturel urbain met également lumière la dimension économique attachée à la Seine. Tout au long de son tracé sur notre territoire, le fleuve concentre des activités portuaires à Corbeil-Essonnes et Évry-Courcouronnes, avec 2 écluses, 3 ports et 1 chantier naval. Cet outil d’aménagement permettra également de questionner les enjeux de mobilité et de déplacement sur l’eau et sur les berges de Seine.