L’agglomération a souhaité se doter d’outils afin de visualiser l’impact de ses politiques publiques en matière de transition sociale et écologique.
L’observatoire de la transition sociale et écologique
En 2022, Grand Paris Sud a publié la 1ʳᵉ édition de son observatoire de la transition sociale et écologique, au sein duquel 13 thématiques sont observées à l’échelle du territoire.
Cet observatoire se base sur des données reproductibles, mises à disposition par des observatoires régionaux pour certaines et, pour d’autres, par les directions de l’agglomération au titre de la mise en œuvre de certaines politiques publiques. Il sera actualisé chaque année et complété, au fur et à mesure, de nouveaux indicateurs.
Observatoire de la transition sociale et écologique 2024
Les rapports annuels de la situation de l’Agglo en matière de développement durable
Obligatoire pour les collectivités de plus de 50 000 habitants, ce rapport annuel est l’occasion de recenser les actions conduites par l’agglomération au titre de la gestion de son patrimoine et du fonctionnement de son administration, mais également dans la cadre de la mise en œuvre de ses politiques publiques sur le territoire.
Retrouvez également les rapports annuels dans la rubrique “Rapports d’activité“.
L’évaluation climatique du budget de Grand Paris Sud
Grand Paris Sud s’est engagée dans une démarche d’évaluation de l’impact climatique de son budget, afin d’identifier et comprendre quelles sont les dépenses bénéfiques pour le climat, et celles avec un effet négatif.
Un budget climat kesako ?
Une évaluation climat du budget vise à qualifier les impacts sur le climat de chacune des dépenses prévues au budget d’une collectivité. Elle permet de visualiser les dépenses qui réduiront les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi, à l’inverse, celles qui pourront contribuer au changement climatique.
Les résultats permettent de mieux comprendre la cohérence des dépenses avec l’atteinte des objectifs climatiques, afin d’éclairer les arbitrages budgétaires.
Cette évaluation climatique repose sur une méthode, développée par l’institut I4CE, qui questionne uniquement l’impact sur le climat. Elle ne prend pas en compte l’ensemble des champs de la transition écologique. Ainsi, ne sont par exemple pas évalués les impacts des dépenses sur la biodiversité, la ressource en eau…
L’évaluation climatique a consisté en une analyse ligne à ligne du budget et un classement des dépenses selon 6 catégories :
Quels enseignements tirer ?
La part des dépenses très favorables et favorables au climat a augmenté de 8 points en 2023, passant de 21% à 29% des dépenses analysées,
La part de dépenses neutres, considérées comme n’ayant aucun impact, augmente quant à elle de 10 points pour atteindre 51% du budget,
Les dépenses liées à la collecte et au traitement des déchets ménagers représentent la part la plus importante des dépenses analysées dans le cadre du budget climat, avec près de 56 M€ étudiés.
Quelles actions concrètes ?
Il est de la responsabilité de l’Agglomération de veiller au respect de l’environnement en agissant en faveur de la transition sociale et écologique, l’un de ses chevaux de bataille. Un engagement que l’Agglo s’attache à tenir, par ce budget vert qui permet l’illustration de ses diverses actions dédiées :
Études de faisabilité pour les réseaux de chaleur,
Investissements liés au développement des transports en commun (Tzen 2 et 4),
Rénovation de l’éclairage public avec le passage en LED de parcs de lumianires.
Pour tout savoir sur le budget 2023 de Grand Paris Sud, c’est par ici !
Le volume total de dépenses de fonctionnement et d’investissement étudiées s’élève à 305 M€, classés ainsi :
Quelques exemples de dépenses “TRÈS FAVORABLES” et “FAVORABLES”
Achat d’électricité d’origine renouvelable : 7 M€(100 % des bâtiments et éclairage public)
Politique en matière de transports et mobilités : 5,5 M€(participation au fonctionnement des réseaux de bus, aménagement de pôles gares et de parcs relais, réalisation d’aménagement cyclables, actions de promotion des mobilités durables…)
Rénovation énergétique d’équipements sportifs et culturels : 3,5 M€
Investissement dans des matériels économes pour l’éclairage public : 3,8 M€
Aménagement et entretien d’espaces verts arborés : 1,9 M€ (Cirque de l’Essonne…)
Politique en matière d’énergies renouvelables et de développement des réseaux de chaleur : 0,85 M€
Quelques exemples de dépenses “DÉFAVORABLES”
Majoritairement, il s’agit de dépenses liées à l’enfouissement des déchets et aux taxes sur les activités polluantes, dont l’enfouissement, mais également incinération de déchets. L’ambition de GPS est de réduire la part de ces dépenses à travers son schéma directeur de gestion des déchets et son futur programme local de prévention des déchets.
Quelques illustrations des dépenses “NEUTRES”
Cotisations sociales, intérêts de la dette… : 65,9 M€
Rénovation de bâtiments (hors rénovation énergétique) : 12,4 M€
Maintenance de bâtiments et d’infrastructures : 10,3M€
Un travail est engagé pour réduire la part des dépenses « indéfinies » grâce à une connaissance plus fine des projets et/ou de nouveaux outils méthodologiques. D’une manière générale, l’ensemble des actions engagées par Grand Paris Sud en matière de transition sociale et écologique devront permettre de continuer à faire évoluer les dépenses vers une trajectoire favorable pour le climat.
Les entreprises jouent un rôle majeur dans la transition sociale et écologique souhaitée par l'Agglomération Grand Paris Sud. Découvrez ici toutes les ressources nécessaires pour construire ensemble votre stratégie pour une transition plus juste.