NADA SURF + 1ère partie October Drift

NADA SURF

Depuis près de 30 ans, Nada Surf fait partie de la bande-son de nos vies avec Let Go en 2002, puis avec The Weight Is a Gift en 2005. Il en va de même pour les chansons de leurs albums The Proximity Effect, Lucky, The Stars Are Indifferent to Astronomy, et Never Not Together. En matière de power pop où les guitares altières et les refrains entêtants perpétuent le meilleur de Nirvana, de Big Star et de Jason Falkner, le trio new yorkais Nada Surf est d’une constance implacable et impeccable comme un ami de longue date à qui l’on reste fidèle éternellement et vers lequel on revient toujours quelques soient les tourments de la vie.

Moon Mirror, le nouvel album de Nada Surf, contient tout ce que les fans aiment et attendent d’eux : des hymnes doux-amers qui commencent tranquillement mais explosent en harmonies fulgurantes ? Oui. Des chansons qui sont des coups de poing au cœur ? Oui. Des chansons poétiques et qui donnent à réfléchir tout en étant des chefs-d’œuvre absolus, où l’on chante à tue-tête ? Oui !

Moon Mirror est un bond en avant passionnant et émouvant pour Nada Surf. Les chansons de l’album sont fidèles à l’expérience humaine, aussi significative, mystérieuse et parfois absurd. Il y a de l’amour, oui, mais aussi du chagrin, une profonde solitude, du doute, de l’émerveillement et de l’espoir. Il y a ici une sagesse durement acquise, celle qui vient quand on tombe et qu’on se relève.

OCTOBER DRIFT

La dévotion, le travail acharné et la résilience sont l’épine dorsale d’October Drift. À travers un monde turbulent marqué par des bouleversements personnels, une pandémie mondiale, ainsi que des troubles sociaux et politiques, ce quatuor de rock indépendant acclamé originaire du sud-ouest de l’Angleterre se dirige vers son troisième album, Blame The Young, prévu pour le 27 septembre via Physical Education Recordings. Ce nouveau projet, alimenté par une vision rafraîchie et une expérience enrichie, promet d’être leur album le plus puissant et le plus personnel à ce jour.

Kiran Roy (chant/guitare), Alex Bispham (basse), Chris Holmes (batterie/chant) et Dan Young (guitare) se sont retirés dans les Somerset Levels pour enregistrer Blame The Young. Ce lieu serein, caractérisé par un espace apparemment infini, offrait l’environnement idéal pour réfléchir au temps écoulé depuis leur album très apprécié I Don’t Belong Anywhere en 2022.

« I Don’t Belong Anywhere a été un album difficile à réaliser, » confie Kiran. « Nous l’avons écrit et enregistré nous-mêmes pendant le confinement dans notre studio, et il reflète ce sentiment de claustrophobie et d’isolement. Nous avons également ressenti une certaine pression pour écrire cet album et être à la hauteur du premier. Ce troisième album, je pense, a été plus facile et plus amusant à faire. C’était génial d’être dans un environnement différent, et je crois qu’on peut entendre que ce fut une expérience plus légère. »

À propos du groupe, il ajoute : « Beaucoup de choses ont changé entre nous depuis le dernier album. Je pense que nous avons tous dû grandir en tant que personnes et apporter des changements dans nos vies. Ce nouvel album reflète un voyage, voire un pèlerinage. Je parle de pèlerinage car il y a un aspect presque spirituel — il est parfois difficile d’expliquer pourquoi nous écrivons des chansons, ce que cela signifie pour les gens de les écouter, ou de les jouer en live et de les entendre chanter en retour. Cet album est une échappatoire pour nous, une voie pour sortir du quotidien. »

Le titre de l’album est tiré du single principal viscéral et de l’ouverture de l’album du même nom, une chanson qui parle de se lever contre le déni, que ce soit à un niveau personnel ou dans un contexte sociétal plus large.

« Nous faisons de la musique ensemble depuis notre adolescence, et cet album semble être l’amalgame de tout ce temps et de toutes ces expériences partagées en grandissant ensemble. » Ce qui est clair dans Blame The Young, c’est que la quête de stabilité émotionnelle et personnelle est essentielle pour October Drift. Avec deux albums largement acclamés (soutenus par des médias tels que The Observer, Daily Star, Kerrang, Classic Rock, Rolling Stone et plus encore), une série de succès radiophoniques au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis, ainsi qu’un public fervent lors de concerts à guichets fermés à travers le Royaume-Uni et l’Europe, sans oublier leurs performances sur des scènes d’arène cette année en première partie d’Archive à travers l’Europe, le groupe arrive armé de chansons et d’expérience, prêt à conquérir ce que lui réserve l’avenir.