Lors d’une résidence en Casamance au Sénégal, Nicolas Henry crée la série Les esprits de la nature. Il met en scène des collectes de graines, de coquillages, de bois flotté, mais aussi des croyances et de récits. Les habitants ont vu dans ses photos les esprits du ciel, de la terre ou de la mer. Ce qui pour Nicolas Henry reflète des songes et la métaphore d’une harmonie avec la nature, représente pour les habitants la matérialisation d’esprits vivants à honorer et invoquer dans différents moments de la vie.
The Kitihawa’s Chandelier est un conte photographique qui reprend l’histoire de l’esclavage et l’arrivée des différentes communautés sur le continent américain. Comme à son habitude, l’artiste met en scène des habitants issus de ces différentes ethnies dans des tableaux évoquant notamment l’histoire de la colonisation. L’acceptation de l’histoire de tous les peuples apparaît comme la seule façon de parvenir à une harmonieuse et tolérante coexistence, garante de la fin des ségrégations.