Dépollution Conseil : l’innovation au service de la démolition et de la réhabilitation

Pourquoi avoir choisi la création d’entreprise ?

« J’étais salarié dans le domaine des sites et des sols pollués, côté travaux, dans un grand groupe du secteur du bâtiment. Je souhaitais devenir entrepreneur en créant un bureau d’études et j’en ai eu l’opportunité suite à une rupture conventionnelle.

Ça fait déjà huit ans maintenant. Au départ, j’ai été accompagné par l’équipe de la pépinière d’entreprises du Trident, à Corbeil-Essonnes : rencontre avec des partenaires et des institutionnels incontournables, avec un juriste, des spécialistes de l’assurance et de la banque…

Aujourd’hui, je ne regrette pas ce choix. Il peut y avoir des hauts et des bas, mais il faut savoir rebondir et évoluer ».

Comment présenter Dépollution Conseil ?

« Nous sommes historiquement un bureau d’études « sites et sols pollués ». Nous donnons des conseils concernant tous les sujets de dépollution. Nos compétences relèvent de l’étude, de l’assistance et du contrôle, ainsi que de l’ingénierie des travaux de réhabilitation de sites. Nous réalisons des sondages dans les sols, dans les eaux souterraines et dans les gaz du sol pour caractériser les pollutions historiques ou présentes. 

Aujourd’hui, nous développons une nouvelle activité liée à l’Économie Circulaire : au 1^er janvier 2023, dans le cadre des projets de démolitions et de réhabilitations significatives, les maitres d’ouvrages devront réaliser un nouveau diagnostic appelé produits équipements matériaux et déchets (PEMD).

Il est destiné à faire l’inventaire de tout ce qui est présent dans les bâtiments. Pour répondre à cette demande, nous proposons la réalisation d’un inventaire à partir d’un jumeau numérique et d’une visite virtuelle. Cet outil permettra de gérer le chantier de A à Z : depuis le diagnostic jusqu’à la fin du chantier. C’est notre grosse actualité. Pour l’heure, nous intervenons déjà sur six dossiers en Île-de-France”.

Comment Grand Paris Sud vous a-t-elle aidé ?

« Essentiellement via la mise à disposition de locaux, car le marché est saturé en ce moment et c’est très compliqué d’acheter un site approprié à nos besoins. Nous venons de déménager au Magellan. Pour nous, c’est un tremplin pour trouver un nouveau local. »

Comment envisagez-vous l’avenir ?

« Pour l’instant, nous l’envisageons à travers le développement de notre outil numérique innovant.

Nous souhaitons le faire connaitre et le commercialiser. Ça fait presque deux ans que nous travaillons dessus. À terme, nous espérons développer notre chiffre d’affaires et embaucher.

Nous sommes confiants, car la Loi AGEC « Anti-gaspillage pour une économie circulaire » va rendre la procédure obligatoire dès le 1^er janvier 2023. Le marché va donc forcément grossir. »