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BKB SMART : Intégrateur de bâtiments intelligents
Pourquoi avoir choisi la création d’entreprise ?
« J’ai toujours su que j’allais créer une entreprise. Mais je voulais d’abord observer, me former et accompagner un porteur de vision en étant salarié, afin d’acquérir les compétences nécessaires. J’ai commencé par les chantiers purs et durs avant de passer un BTS et une licence pro. J’ai pu évoluer sur des postes de commercial pour des grands groupes, dont Somfy, connu pour son expertise sur les volets roulants et la maison connectée. J’étais responsable d’un très large secteur. Après être parvenu à cet équilibre dans mon parcours, j’ai estimé que je pouvais devenir un patron sachant, capable de guider ses équipes sur le terrain, mais aussi au niveau commercial. »
« J’ai enregistré l’entreprise le 12 juillet 2023. L’envie montait de plus en plus depuis la crise sanitaire. Je voulais être présent pour ma famille et avoir la main sur mon emploi du temps. Et comme j’ai une vraie passion pour la domotique, j’ai décidé de me lancer. Je me souviens très bien de ce moment. J’étais dans mon bureau et j’ai senti que cette envie devenait irrépressible. J’ai immédiatement envoyé un message à mon responsable pour m’obliger à avoir une conversation avec lui dès le lendemain. Il m’a compris et ça s’est très bien passé. La société m’a même accompagné pour que je puisse partir dans les meilleures conditions. »
Comment présenter BKB Smart ?
« C’est une société axée sur les nouvelles technologies. Nous nous adressons aux particuliers et aux professionnels. Concernant les particuliers : nous leur apportons du confort, de la sécurité et des économies d’énergie. Nous installons des systèmes d’appartements ou de maisons connectés de manière à ce que le bâtiment se gère de manière autonome. Détecteurs de présence pour allumer la lumière et générer des économies d’énergie, contrôle à distance du chauffage…. Finalement, nous sommes une société d’électricité nouvelle génération.
Du côté des professionnels, nous travaillons beaucoup avec l’hôtellerie, la restauration et les plateaux de bureau où il y a beaucoup de passage. Il y a toujours des personnes qui oublient d’éteindre un système ou une machine. Sur tout un immeuble, on imagine aisément les coûts à l’année lorsque des clims sont oubliées et tournent régulièrement toute la nuit alors qu’il n’y a personne. On parle alors de « gestion technique du bâtiment ». Le gestionnaire de l’immeuble bénéficie d’une vue générale et peut intervenir depuis son PC à n’importe quel moment et pour n’importe quels besoins. Parmi nos clients, j’ai eu le plaisir de collaborer avec les restaurants du Groupe Lignac. »
Comment Grand Paris Sud vous a-t-elle aidée ?
« J’allais faire la bêtise d’ouvrir la société en la domiciliant chez moi. Mais pour vraiment construire et faire monter une entreprise, ce n’est pas le meilleur moyen. J’ai des enfants en bas âges et ma présence sur place aurait vraiment freiné ma professionnalisation. L’Agglo m’a expliqué comment elle pouvait m’accompagner et m’a proposé de m’installer à l’éco-pépinière. Ça a totalement changé mon démarrage. Ça m’a boosté et ça m’a crédibilisé professionnellement auprès de mes partenaires. Je peux les recevoir dans mes locaux et ça change tout au niveau de la communication. Surtout dans mon secteur, où j’ai besoin de tenir une certaine image par rapport à mes clients. Je bénéficie aussi de nombreux services : la réception des colis, l’envoie des courriers… Ça me fait gagner énormément de temps, notamment quand je suis sur un chantier. Je n’aurais pas rêvé mieux ! Sans compter le loyer qui est très intéressant. Dans le privé, je paierais le double. C’est très avantageux pour les jeunes entreprises. Je tiens d’ailleurs à remercier les équipes de l’éco pépinière : à l’accueil, à l’accompagnement et au développement économique, pour leur aide précieuse et leur présence au quotidien. »
Comment envisagez-vous l’avenir ?
« La domotique est un secteur émergeant et en tant que jeune homme et jeune entreprise, je voudrais devenir leader de mon secteur sur le marché parisien. Je m’étais fixé un salarié à un an et je l’ai eu à 1 an et 4 mois. C’est un apprenti, car je crois vraiment à ce système. Je veux que des apprentis fassent partie de la croissance de l’entreprise. Je veux les former, les embaucher et qu’ils forment à leur tour d’autres apprentis. L’objectif est de créer une branche avec une équipe commerciale et une branche avec une équipe technique. Je souhaite embaucher des jeunes de Grand Paris Sud car je veux que ma société ait un impact positif au niveau social sur le territoire. C’est important pour moi. »