Pain Sucré, la boulangerie multirécompensée

Deux boulangeries, un duo

La première boulangerie voit le jour en 2019 à Saint-Germain-lès-Corbeil, suite à l’association d’un duo de choc, une sœur et un frère, Maryne et Jérémy Leygue. L’une est experte en commerce. L’autre est un pâtissier qui a fait ses armes chez Cyril Lignac. Face au succès de leur première “fournée”, ils ouvrent un deuxième Pain Sucré à Combs-la-Ville en 2022, dont Maryne est la gérante. Bien que l’équipe soit encore “trop fraîche” pour tenter les concours, le potentiel est là: “On nous a recontactés pour participer à La Meilleure Boulangerie de France, mais ça n’a pas abouti, ayant déjà concouru avec Saint-Germain-lès-Corbeil “, confie Maryne. Ce goût pour le défi s’explique aussi par leur engagement auprès des jeunes : “On forme beaucoup d’alternants. Notamment ceux de la faculté des métiers de l’Essonne, à Évry-Courcouronnes et du lycée hôtelier d’Étiolles”.

“On fait aussi certaines pâtisseries et pains sans gluten, pour que des personnes qui ne le pourraient pas normalement puissent se faire un petit plaisir”.

Artisanale mais responsable

La force de Pain Sucré, leur véritable “signature” selon Maryne, réside dans le fait-maison, avec des ingrédients de qualité, majoritairement français. Fidèles aux saisons, les pâtisseries évoluent tout au long de l’année : fraisiers aux fraises françaises au printemps, galettes à la crème d’amandes (toujours françaises) à l’épiphanie, et créations originales aux produits du moment, de quoi varier les étales de manière responsable !

Côté sucré, la “collection permanente” propose des viennoiseries, dont leur célèbre chausson aux pommes caramélisé, ainsi que des classiques revisités comme le Paris-Brest à la crème mousseline aérienne. Pour le pain, une gamme riche (chanvre, seigle, pain “bourgeois”…) met à l’honneur des farines françaises issues des Moulins Bourgeois à Verdelot. “On ne vend pas du pain pour vendre du pain, mais pour proposer un véritable artisanat. Pour le pain bourgeois, par exemple, nous mélangeons nos farines, torréfions les graines et travaillons le levain nous-même.” Un travail de titan dont le seul but est d’offrir le meilleur.

« Une fois, j’ai amené des invendus aux pompiers. Ils sont revenus le lendemain pour prendre leur petit déjeuner ! »

Un service 4 papilles

“Pour moi, la qualité du service est tout aussi importante que celle de nos produits”. Très attachée au bien-être de sa clientèle, Maryne s’assure que les clients repartent satisfaits et bien conseillés. Plus qu’un service, c’est un véritable échange que les équipes s’efforcent de créer : “On reconnaît les habitués, on prend le temps de discuter, et on accorde toujours une attention particulière aux plus jeunes et aux aînés”.

Le cœur sur la main, Maryne distribue parfois ses invendus aux hôpitaux ou encore aux pompiers. Afin de limiter le gaspillage, les Restos du Cœur passent deux fois par semaine récupérer des produits, et les invendus sont également proposés à prix réduits via l’application “Too Good To Go”. Mais soyez rapides : ils partent vite !