- 2 usines de production,
- 13 réservoirs,
- Plus de 1 200 km de réseaux,
- Plus de 67 000 branchements,
- 1 unité de rechloration,
- Près de 22 millions de mètres cubes distribués,
- Plus de 19 millions de mètres cubes consommés,
- Rendement du réseau partout supérieur à 80 %,
- 100 % d’analyses bactériologiques et physico-chimiques conformes.
Eau de Grand Paris Sud montre son expertise quotidiennement. Avec son élargissement, nous baissons largement le prix de l’eau, tout en plaçant l’usager au cœur de la gestion quotidienne. Avoir une vision de long terme sur les investissements et le renouvellement des réseaux est la force du service public – Philippe Rio, vice-président en charge du développement durable, du cycle de l’eau, de la biodiversité et de la production d’énergie
Une eau potable, c’est quoi ?
Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. L’eau pure n’existe pas. L’eau n’est pas simplement une molécule composée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène (H2O). On y retrouve également une diversité de matières dissoutes, inertes ou vivantes : des gaz, des substances minérales ou organiques, des micro-organismes ainsi que des particules en suspension. En réalité, sa composition chimique est grandement liée aux caractéristiques de son environnement.
Pour passer de l’état d’eau brute à l’état d’eau consommable, l’eau prélevée dans son milieu naturel doit être traitée (potabilisée). L’eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé en France. Pour cela, elle répond à une série de critères et de paramètres : organoleptiques (coloration, odeur, turbidité, saveur), physico-chimiques (température, PH, chlorures, sulfates), microbiologiques, micropolluants et chimiques.
Astuce !
Pour éliminer l’odeur de chlore, mettre l’eau du robinet en bouteille dans votre réfrigérateur. Le chlore s’évapore.
La qualité de l’eau potable
L’eau potable en toute transparence
L’eau distribuée par Grand Paris Sud provient de plusieurs usines de production : Morsang-sur-Seine et Viry-Châtillon, propriétés de Suez, ainsi que Corbeil-Essonnes et Saintry-sur-Seine, qui appartiennent à l’Agglo. Une partie du territoire est alimentée par l’usine de Boissise-la-Bertrand, propriété de l’Agglomération de Melun Val de Seine. Si Grand Paris Sud n’a pas la possibilité de totalement contrôler la production, elle met un point d’honneur à ce que les groupes privés qui exploitent ces usines respectent la réglementation, avec un contrôle renforcé de l’eau en sortie.
Ensuite, c’est au distributeur (Eau de Grand Paris Sud ou Suez, selon les communes) d’analyser l’eau distribuée aux robinets des habitants selon le programme de contrôle annuel défini par l’Agence régionale de santé (ARS) en réalisant des prélèvements en différents lieux du territoire (groupes scolaires, piscines, cimetières…).
Aussi, lorsqu’Eau de Grand Paris Sud intervient pour réaliser des travaux sur son réseau, une opération
de désinfection ainsi qu’une analyse de la qualité de l’eau est systématiquement effectuée avant la remise en service.
En 2020, ce sont près de 300 prélèvements, bactériologiques et physico-chimiques, qui ont été effectués par l’ARS à Grand Paris Sud.
Le chlorothalonil, qu’est-ce que c’est ?
Publié il y a plusieurs semaines par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le rapport a fait grand bruit : plus d’un tiers de l’eau distribuée en France serait non conforme à la réglementation. En cause, la présence d’une grande concentration de métabolite du chlorothalonil, pesticide interdit en Europe depuis 2019. Néanmoins, l’eau de Grand Paris Sud provenant essentiellement d’une eau de surface (la Seine), est relativement épargnée par cette pollution. D’ailleurs, mi-mai, la campagne de prélèvement effectuée par Suez a confirmé des taux très en dessous des seuils réglementaires.
Les traitements
Avant d’être distribuée dans les circuits d’eau potable pour arriver dans votre robinet, l’eau subira plusieurs traitements : la clarification, la désinfection, puis son affinage. Le prélèvement désigne l’eau captée dans son milieu naturel pour être potabilisée. L’eau qui coule de votre robinet a deux sources à Grand Paris Sud : la Seine et la nappe phréatique
- La clarification de l’eau : captée dans son milieu naturel, l’eau brute passera dans des grilles plus ou moins fines. Cette opération, nommé dégrillage et tamisage, a pour but d’éliminer les déchets, plastiques, branchages, cailloux, feuilles mortes… Ensuite vient la phase de clarification. Il s’agit de rendre l’eau plus limpide en y injectant un réactif chimique qui provoquera la coagulation des particules : c’est la floculation. En s’agglomérant, ces particules forment des flocons qui se déposent au fond d’un bassin de décantation. Pour achever de clarifier l’eau et, ainsi, éliminer les derniers flocons, l’eau passera à travers une épaisse couche de sable fin (80 cm à 1,50 m) : c’est la phase de filtration sur lit de sable. Une étape complémentaire peut être mise en œuvre : la filtration par charbon actif, qui permet d’éliminer les produits de traitement, goût et odeur.
- La désinfection de l’eau : cette étape est essentielle pour éliminer les micro-organismes susceptibles d’être dangereux pour notre santé. Les méthodes pour désinfecter l’eau varient d’une usine de fabrication d’eau potable à une autre. Les plus communes sont la chloration, l’ozonation et la stérilisation aux rayons ultra-violets. Elles ont chacune des qualités propres : la chloration, procédé avec du chlore gazeux, est une technique simple à mettre en œuvre et peu onéreuse, mais qui peut produire une odeur parfois perceptible. Le procédé par ozonation est plus coûteux et consiste à mettre en contact de l’eau des bulles d’air ozonées. Quant à la stérilisation par rayonnements ultra-violets, qui a l’avantage d’être peu cher, elle consiste à soumettre l’eau à un rayonnement ultra-violet.
L’eau…, c’est aussi pour se laver !
On ouvre le robinet, l’eau coule. Jusqu’ici, ça coule de source. Mais derrière cette évidence, c’est votre agglomération Grand Paris Sud qui agit. Elle apporte l’eau potable et traite les eaux usées.
Deux sources permettent l’alimentation du réseau : la Seine et les nappes phréatiques environnantes. Avant d’arriver chez les habitants, elle est traitée, clarifiée, affinée, contrôlée en permanence. Les eaux usées sont ensuite évacuées et traitées : c’est l’assainissement.
Pour apporter l’eau et garantir la meilleure qualité à ses habitants, l’agglomération agit grâce à sa Régie de l’eau (gestion en propre) ou avec l’appui de partenaires privés avec qui elle a passé des contrats. Avec deux priorités absolues : la qualité de l’eau partout dans les 23 communes et la maîtrise des provenances et des coûts.