Maison de l’Environnement de Grand Paris Sud

La Maison de l’Environnement ce sont 7 000 m² d’espaces en libre accès pour voir, toucher, humer, tester et même goûter. Un lieu ouvert aux familles qui pourront y découvrir une mare qui grouille de vies, des ruches, des animaux de la ferme, un éco-jardin malin, une gratuiterie, un espace habitat écologique ou encore une maquette ludique et interactive du cycle de l’eau domestique.

Ici, pas de principes, des actions ! La Maison de l’Environnement récupère l’eau de pluie, se chauffe au bois, assainit ses eaux usées grâce à des filtres plantés de roseaux, utilise des toilettes sèches et bien sûr composte ses biodéchets… et vous explique comment faire. Bref, vous y découvrirez des solutions simples permettant de réduire votre empreinte écologique.

Tout au long de l’année, elle propose de nombreuses activités, animations et manifestations, dans un cadre exceptionnel, pour sensibiliser ses publics à l’importance de changer nos façons de vivre au quotidien pour préserver notre environnement.

“L’éducation à l’Environnement et au développement durable vise à ancrer et restaurer les liens entre les hommes et leur environnement et à forger, chez chacun et collectivement, une identité terrienne”
Edgar Morin

Le service Éducation à l’environnement et au développement durable de Grand Paris Sud a pour rôle de sensibiliser et d’éduquer les habitants du territoire aux fonctionnements de notre environnement.

Il s’agit de :

• « ouvrir les regards » sur la fragilité de la planète ;
• provoquer les déclics pour donner envie de relever les défis écologiques ;
• accompagner les passages à l’action et les évolutions de mode de vie.

Ainsi, le Service Éducation à la Transition Écologique déploie depuis 1986, au sein de la Maison de l’Environnement et sur l’ensemble du territoire de Grand Paris Sud, des actions éducatives pour sensibiliser, informer, former et accompagner les acteurs et les scolaires du territoire à la construction d’une nouvelle citoyenneté.

Le lieu, avec son agréable mail de tilleuls ombragé, ses espaces des détentes et ses allées jardinées, a été aménagé afin que vous trouviez, sur chaque espace thématique, des réponses aux questions que vous vous poserez sur le lieu et le thème. Des expositions, panneaux et autres outils d’interprétation jalonnent donc vos parcours.

• Le rucher à parois vitrées pour approcher et observez sans crainte les ruches avec leurs colonies d’abeilles domestiques qui optimisent la pollinisation au sein de notre jardin et nous rappellent notre lien vital aux pollinisateurs.
• L’espace de compostage éducatif vous explique le pourquoi et le comment composter ses bio-déchets dans le respect de la précieuse vie du sol.
• La mare vitrée, une originalité et une structure unique dans la région et qui vous permet de découvrir l’écosystème aquatique dans sa profondeur, avec sa biodiversité si rarement observable.
• L’éco-jardin mandala est un espace de démonstration des techniques de jardinage écologique : paillage, rotation des cultures, accueil des auxiliaires, associations végétales…
• L’espace « Habitat écologique » vous informe sur les principes de l’isolation et de la construction avec des matériaux naturels.
• La maquette interactive sur le cycle de l’eau dans la ville vous raconte l’histoire de ce bien très précieux avant et après le robinet et l’importance de l’économiser.
• Le parc animalier regroupe des animaux de la ferme. Poules, oies, lapins, cochon, et chèvres vous permettent de questionner notre lien à l’animal et leur rôle d’auxiliaire au jardin et pour notre alimentation : oeufs, amendement avec leur déjection, tondeuse…
• Un four à pain, pour remettre au goût du jour les gestes ancestraux du pétrissage et de la cuisson chez soi. Construit par des habitants des communes proches, il est utilisé le dernier samedi de chaque mois par l’association Four à Pain de Cesson Vert-Saint-Denis de 14 h 00 à 15 h 00 et lors de manifestations ponctuelles.

Apprenez à composter vos déchets avec l’espace de compostage éducatif.

De plus, depuis 15 ans, la Maison de l’Environnement s’est engagée à montrer l’exemple dans son fonctionnement technique afin d’être cohérente avec ses messages de protection de notre environnement et de réduction de notre empreinte écologique : réduire et valoriser tous les déchets, privilégier la mobilité douce, veiller à des achats de consommables, favoriser la biodiversité, réduire les consommations d’eau potable ou d’énergie, intégrer la solidarité et l’équité dans les démarches.

Les installations techniques réalisées deviennent ainsi par eux même des outils pédagogiques que vous pouvez observer et peuvent vous servir d’exemple :

• Le système d’assainissement par filtre planté de roseaux épure efficacement les eaux usées du site.
• La chaufferie granulés de bois alimente un réseau de chaleur entre nos trois bâtiments et nous chauffe avec un très faible rejet de CO₂.
• Les toilettes sèches à compostage, au-delà du lieu d’aisance qu’ils constituent, démontrent avec performance que l’on peut gérer ses besoins sans gaspiller d’eau.

Découvrez ici toutes les informations sur les actions éducatives proposées aux scolaires et aux autres acteurs du territoire.

La Maison de l’Environnement est exploitée par Grand Paris Sud depuis 2016. Le pavillon de La Futaie est bâti sur un domaine au long passé. Petit retour historique sur le site de la Futaie, un élément de patrimoine :

• VII^e siècle : un puissant propriétaire : l’abbaye de Saint-Denis. Dès l’époque mérovingienne, les abbés de Saint-Denis développent des liens étroits avec les dynasties royales qui vouent un culte particulier à saint Denis. Par privilège, de nombreuses terres et domaines leur sont octroyés au nord de Paris, mais pas seulement. Par souci de maintenir des zones variées d’approvisionnement, ils acquièrent une nébuleuse de possessions disposées en cercles concentriques, autour de la capitale. Leurs biens peuvent s’étendre jusqu’en Angleterre.
  Au VIIe siècle apparaît la mention du village de Vert dans les archives royales : le roi mérovingien Dagobert Ier – celui de la célèbre chanson populaire – fait don du bourg à l’abbaye de Saint-Denis, probablement aussi de la forêt de Bréviande qui s’étend aux alentours. Une forêt, c’est un formidable gisement de ressources naturelles qui fait la richesse de ceux qui la possèdent ! En fins investisseurs, les religieux de l’abbaye resteront propriétaires du domaine jusqu’à la Révolution. Ils laisseront, souvenir de leur présence, le nom de leur saint patron à la commune de Vert : Vert-Saint-Denis.
• XIII^e-XIV^e siècle : les moines bâtisseurs y édifient un manoir qui tient plus de la maison forte que du lieu d’agrément. La « maisterie » s’organise pour pouvoir résister aux éventuelles attaques et au brigandage. 1354 : c’est la première mention écrite de la maison, rédigée par Guillaume de Melun, archevêque de Sens, dans une lettre. De cette place forte ne subsistent aujourd’hui que les caves : un arc doubleau reposant sur deux culs de lampes.
• XVII^e siècle : un château est édifié, entouré de fossés et flanqué de deux tours. Une sentence d’adjudication de 1684 fait état : « d’un château seigneurial clos de fossés, relevé de terres, plusieurs chambres et tourelles, le tout couvert d’ardoises, basse cour dans laquelle il y a plusieurs bâtiments, granges, écuries, bergerie, estables… toits à porcs, poulaillers… colombiers pied ». Le domaine prospère.
• 1719 : A cette date, le domaine de Bréviande est intégré à la baronnie de Sainte-Assise. Le baron Glucq, son nouveau propriétaire, le délaisse. Il lui préfère son autre propriété, sur les hauteurs de La Seine. De passage au domaine, Louis XV trouve d’ailleurs « la salle à manger trop petite ».
• 1729 : Jean Baptiste Glucq décide de démolir le château, limitant le domaine à l’exploitation agricole. Subsistent seuls les fondations et les fossés.
• 1801 : Il faut attendre cette date et le baron Rouillé d’Orfeuil pour assister à la renaissance du lieu. Le baron fait construire « une jolie maison de campagne » où naîtra Marie-Thérèse, princesse Ponityki-Poniatowski en 1836. Le parc clos de murs mesure environ 80 arpents, soit à peu près 32 hectares.
• 1870 : La forêt étant giboyeuse, les descendants du baron font bâtir un pavillon de chasse, perpendiculaire à la demeure : l’actuelle maison forestière.
• 1900 : Autant fréquenté par les chasseurs que par le gibier, le site accueille un second rendez-vous de chasse. Mais cette fois, le pavillon est bâti à la périphérie du parc de Bréviande et s’appelle… La Futaie.
• Début du 20ème siècle / années 1970 : la maison de maître n’est plus habitée mais accueille de temps en temps des chasseurs.
• 1973 : l’Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne acquiert le terrain de La Futaie, après que l’État eut décidé la naissance de la Ville Nouvelle de Melun-Sénart.
• Janvier 1980 : le Syndicat Communautaire d’Aménagement du Grand Melun en fait sa propriété.
• 1981 : le Centre d’Initiation à la Nature est créé, en collaboration avec une association Loi 1901, l’Association du Centre d’Initiation à la Nature de Bréviande.
• 1986 : l’équipement devient un service intercommunal de l’Agglo de Sénart.
• 2016 : la Maison de l’Environnement devient un service de l’agglomération Grand Paris Sud

Accès en voiture ou en transports en commun

Venir en voiture : RD 346

Coordonnées gps visiteurs : 48,560002, 2,613140.
Un parc de stationnement gratuit est à disposition des visiteurs (accès rue de Melun face à la rue des roches à Vert-Saint-Denis).

Coordonnées gps livraisons, professionnels et PMR : 48,559294, 2,615252

Venir en transports en commun : RER D gare de Cesson puis 20 minutes à pied en traversant le bourg de Cesson.