NADA SURF + 1ère partie

NADA SURF

Depuis près de 30 ans, Nada Surf fait partie de la bande-son de nos vies avec Let Go en 2002, puis avec The Weight Is a Gift en 2005. Il en va de même pour les chansons de leurs albums The Proximity Effect, Lucky, The Stars Are Indifferent to Astronomy, et Never Not Together. En matière de power pop où les guitares altières et les refrains entêtants perpétuent le meilleur de Nirvana, de Big Star et de Jason Falkner, le trio new yorkais Nada Surf est d’une constance implacable et impeccable comme un ami de longue date à qui l’on reste fidèle éternellement et vers lequel on revient toujours quelques soient les tourments de la vie.

Moon Mirror, le nouvel album de Nada Surf, contient tout ce que les fans aiment et attendent d’eux : des hymnes doux-amers qui commencent tranquillement mais explosent en harmonies fulgurantes ? Oui. Des chansons qui sont des coups de poing au cœur ? Oui. Des chansons poétiques et qui donnent à réfléchir tout en étant des chefs-d’œuvre absolus, où l’on chante à tue-tête ? Oui !

Moon Mirror est un bond en avant passionnant et émouvant pour Nada Surf. Les chansons de l’album sont fidèles à l’expérience humaine, aussi significative, mystérieuse et parfois absurd. Il y a de l’amour, oui, mais aussi du chagrin, une profonde solitude, du doute, de l’émerveillement et de l’espoir. Il y a ici une sagesse durement acquise, celle qui vient quand on tombe et qu’on se relève.