Waré Mono

Samedi 12 octobre à 17h

L’art de raccommoder les fractures de l’enfance

Ecrite avec la participation d’un « comité d’experts » d’enfants, cette pièce poétique raconte comment les failles construisent l’humanité. Kaori Ito – chorégraphe et directrice du TJP, Centre dramatique national de Strasbourg Grand-Est – partage la question de « Comment réparer l’enfance ? ». S’inspirant du Kintsugi, art japonais de la réparation des objets avec de l’or en laissant les fissures apparentes, elle signe une pièce qui restaure les blessures de l’enfance. Deux personnages déjantés animent le plateau, parfois s’imitant, d’autres fois jouant de métamorphoses en animaux, fusionnant, devenant monstres et autres créatures loufoques. Leurs relations se transforment à la lisière entre férocité et tendresse. Sur un fond sonore composé par La Chica, les artistes manipulent tour à tour une marionnette, symbole de l’Enfance et du temps qui passe, et instaurent petit à petit un rituel de réparation. N’est-il pas beau d’accepter ses fêlures ?

• Tarif C – Offre duo enfant-parent
• À partir de 6 ans
• Salle Jarry
• Durée : 50 mn

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La presse en parle:

“Une danse d’une grande poésie sublimant l’éphémère.” Le journal Ventilo

“Quelle belle idée que de placer un spectacle sous l’égide du kintsugi, technique de réparation ancestrale au Japon, qui fait du rafistolage un art à part entière !” Télérama

“Waré Mono est un éloge à la fragilité de l’enfance, interroge et autorise la parole des enfants, sur « le blessé, le retenu ou le perdu (…) Kaori Ito écrit pour et avec les enfants de nouveaux récits et réenchante leur monde.” L’Est Eclair

“Hymne à l’imperfection comme à la fragilité, le Kintsugi les magnifie avec de l’or plutôt que de les dissimuler. En croisant la culture du pays des cerisiers à sa formation à la danse occidentale, la japonaise Kaori Ito développe une gestuelle hybride et pleinement à son image.” Le Magcentre