Mettez-vous au vert à la forêt de Sénart
Envie de vous mettre au vert ? Tous à vélo pour arpenter les allées ombragées de la forêt de Sénart et les petites villes alentours. Une balade familiale de 22 km, pour profiter du calme des voies vertes et des allées forestières et pour découvrir le patrimoine naturel, culturel et religieux de Soisy-sur-Seine, Etiolles et Tigery.
- Départ / arrivée : Gare d’Evry-val de Seine
- Dénivelé : 90 m
- Distance : 22 km
- Durée : 3 à 4 h pour profiter au maximum des arrêts
- Niveau de difficulté : assez facile, il faut faire attention au franchissement de la D33 au niveau du grand giratoire (éventuellement, prenez-le à pied), et à la réinsertion sur la D331 avec un terre-plein central à contourner.
- Type de revêtements : 80 % en grave stabilisée et 20 % enrobé
- tracé gpx
Cette semaine, on vous propose de pédaler à la découverte des allées verdoyantes de la forêt de Sénart et des villes de Soisy-sur-Seine, Etiolles et Tigery.
À votre sortie de la gare d’Evry-Val de Seine, empruntez la rue Robert Pissonnier en direction de la Seine. Avant de traverser le parc Missak Manouchian, prenez quelques instants pour lire les stèles racontant l’histoire du grand résistant, arrêté à Evry en 1943.
Un peu plus loin, sur la rive d’en face, vous pouvez observer le dauphin vert, ancien restaurant flottant installé sur la Seine, qui accueille aujourd’hui des réceptions. On se croirait sur les rives du Mississipi !
Continuez le long de la Seine sur le chemin de Halage jusqu’à la passerelle de l’écluse d’Evry-Soisy, réhabilitée. Empruntez la passerelle pour rejoindre Soisy-sur-Seine. L’occasion de vous arrêter pour profiter de la vue imprenable sur le fleuve !
À la sortie de la passerelle, tournez à droite, puis à gauche sur l’avenue Chevallier, qui vous emmène en centre-ville de Soisy-sur-Seine. La petite commune de 6 795 habitants est composée de nombreuses maisons bourgeoises typiques du XIXe siècle, en petites pierres de meulière. Le saviez-vous ? La famille Curie y a également vécu ! L’église de Notre-Dame de l’Assomption, trônant sur la place du centre-ville, a été construite à la fin du XIIe siècle. Elle contient un riche mobilier, dont un retable du XIV° classé monument historique.
Beaucoup de villages de la vallée de la Seine étaient des lieux de villégiature à la campagne pour les Parisiens. Les maisons de Soisy-sur-Seine présentent une belle homogénéité avec leurs murs en petites pierres de meulière soigneusement alignées. Cette pierre typique de la région parisienne est abondante tout autour de la forêt et est utilisée ici avec un calibre particulièrement petit.
Après avoir contourné l’église, tournez à gauche sur la rue Notre-Dame, puis à droite, rue du Grand Veneur. Au bout de la rue, entrez dans le domaine du Grand Veneur et rejoignez le chemin de l’ermitage via les allées verdoyantes du parc. Le domaine est le seul de l’agglomération a disposé d’un jardin à l’anglaise ! Le château, construit avant 1644, est aujourd’hui un pôle culturel à la riche programmation.
Remontez ensuite la rue de la forêt de Sénart. Aux portes de la forêt, se trouve la maison forestière du poste aux lièvres, l’une des 4 belles maisons en pierres meulières qui “veillent” sur la forêt. Vous pouvez arpenter la forêt de Sénart en long et en large grâce à son riche réseau de voies vertes. Héritées d’un réseau routier fermé à la circulation automobile depuis plus de 20 ans, ces voies vertes sont également très appréciables pour les déplacements à vélo entre les villes du val de Seine et celles du val d’Yerres.
Un peu plus loin sur votre route, pensez à tourner la tête sur votre droite pour admirer les grandes futaies de chênes habillant la forêt. À côté des chênes indigène –chêne rouvre et chêne pédonculés – présents partout, vous verrez quelques plantations de chêne rouge d’Amérique, aux couleurs éclatantes à l’automne.Au carrefour des Deux Châteaux, tournez à gauche sur la route forestière de Maupertuis.
Au carrefour aux cerfs, tournez ensuite à droite sur la route forestière de Chalandray. Un peu plus loin, au carrefour de Vigneux, tournez à droite sur la route forestière de l’Ermitage qui vous conduira à la Mare du rut, lieu le plus sauvage du cœur de la forêt, qui accueille à la nuit tombée chevreuils et sangliers. N’hésitez pas à y faire pause pour en admirer la beauté. Cependant, gare aux moustiques, très présents près des plans d’eau.
Près de la mare, se trouve une grande clairière, près de 100 ha, d’origine artificielle : ce secteur a en effet subi un premier incendie en 2006 puis un second moins de 10 ans après. Il a aujourd’hui reverdi, avec un peuplement dominé par les fougères et par les bouleaux.
Au carrefour suivant, tournez à droite sur la route forestière de Sénart. Un peu plus loin sur votre route, près du ru du Madereau, arrêtez-vous pour admirer le sous-bois lumineux. Une végétation particulière s’y installe, plus lumineuse que dans le reste de la forêt, dominée par un tapis de molinie bleue – cette graminée aux longs chaumes et à la floraison tardive –de maigres bouleaux et des pins sylvestres.
Quittez ensuite la route forestière de Sénart pour emprunter l’ancienne piste cyclable qui passe entre mares et fossés. Malgré le sol tourbeux, sa construction de bonne qualité a bien résisté au temps et elle attire beaucoup de promeneurs. Elle serpente ici dans un secteur particulièrement riche en petites mares tourbeuses. Vous rejoindrez un peu plus loin la route forestière de la poste aux lièvres.
Traversez-la pour rejoindre le chemin de la faisanderie. Vous voici maintenant devant la Faisanderie de Sénart, ancienne maison de chasse du frère de Louis XVI, aménagée depuis 1970 en centre d’information, visant à sensibiliser les petits et les grands au monde des espaces boisés.
Tournez ensuite vers la droite pour emprunter le chemin de Traverse (non, non… Pas celui de Harry Potter !) jusqu’au carrefour de la plaine. Rejoignez la commune de Tigery en prenant le petit chemin de Tigery, et la rue des Vignes. Au bout de la rue, tournez à droite route de Corbeil vers la place Liedekerke Beaufort. Dans un grand parc entouré de murs se niche un château que vous apercevrez difficilement, loin de l’entrée gardée par ce pavillon de style Louis XIII : la propriété du Cénacle de Tigery. Acquise dans les années 1920 par les Sœurs du Cénacle, elle appartient aujourd’hui à la Communauté du Chemin Neuf – une communauté catholique – qui en a fait un centre d’accueil et de formation.
Au bout de la place, allez à droite en direction de la ferme rénovée du Plessis-Saucourt. Si à l’origine la ferme produisait du blé et de la betterave, elle accueille aujourd’hui le Silo, salle culturelle de Tigery, mais également la maison des associations, la mairie, la médiathèque et une boulangerie.
Tournez un peu plus loin sur votre droite sur la place du Plessis-Saucourt, où s’est développée la nouvelle partie de la ville de Tigery, qui accueille maintenant 3 338 habitants.
Tournez encore à droite pour rejoindre à nouveau la place Liedekerke-Beaufort. Redescendez la route de Corbeil, cette fois jusqu’au rond-point. Allez vers la gauche, puis traversez prudemment le giratoire de la D33 pour vous insérer sur la D331. Pour plus de facilité, vous pouvez emprunter les passages piétons du giratoire, en descendant de vos vélos. Ne quittez pas la D331 jusqu’à votre entrée dans la ville d’Etiolles.
Une fois à Etiolles, empruntez la rue de la montagne de Goupigny, vers le centre-ville. Puis prenez la rue de l’église pour admirer l’Eglise Saint-Martin, lors de votre passage dans cette petite commune de 3 135 habitants. Rejoignez ensuite la rue de la fontaine aux souliers en passant par la Grande rue et la rue Collardeau.
Traversez la rue de la fontaine au soulier pour entrer dans le domaine départemental des Coudrays, espace naturel sensible de 39 hectares en bord de Seine. En grande partie en zone inondable, il est traversé par la rue des Hauldres qui vient se jeter dans la Seine, et par un petit ruisseau qui sort de la « Fontaine aux souliers » au pied du coteau. Vous apercevrez depuis le chemin l’ile aux paveurs, seule ile sur la Seine au niveau de l’agglomération, accessible uniquement en bateau, et qui abrite beaucoup d’oiseaux.
En marge de l’ENS, un petit bois discret abrite une rareté botanique : un beau peuplement de tulipes sauvages, dont vous pourrez voir le jaune éclatant seulement au mois de mars et par-delà un grillage de protection. Cette tulipe est en effet devenue rare et protégée au niveau national, et ce peuplement est l’un des sept qui subsistent encore dans l’Essonne. Au bout du parc, tournez à gauche sur l’avenue du Général Patton pour retourner vers la gare.